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lundi 17 mars 2008

Orgie alcoolisée

Mercredi était ma dernière soirée à Helsinki et Leena et Esko ont décidé de me montrer le Helsinki by night. On a commencé par Don't Tell Mum qui était terriblement vide, même si la photo rend bien.



On a loungé ensuite dans le café derrière le théâtre suédois (les Suédois forment une minorité riche et éduquée d'Helsinki et ont leur propre théâtre en plus d'avoir obtenu que tout soit bilingue dans toute la ville) où on a fêté le disque et le deal avec le distributeur avec de l'alcool, chose que je ne fais jamais. (ci-dessous)



On est ensuite sorti à l'Hercules, la boîte pédé-lesbienne de la ville, où tout le monde s'est fait un devoir de s'alcooliser avec application en mon honneur. Après un million de Coca Light, on m'a offert un Pernod que j'ai dilué comme il se doit à la plus grande surprise des autochtones qui le boivent cul-sec juste avec quelques glaçons. Avec ma gueule de Breton et ma barbe de quelques jours j'ai eu un succès immense auprès des folles locales, ce qui était fantastique pour mon égo. J'ai été poursuivi par un jeune Estonien, une montagne de muscles, qui a essayé d'avoir l'air gracieux sur la piste de danse pour me plaire. Je ne pouvais m'empêcher de penser aux hippopotames en tutu de Fantasia. Mais j'étais néanmoins touché.
J'ai ensuite été poursuivi par un bûcheron finlandais barbu qui a essayé de me parler. Mais mon finlandais se résume à "merci" (kiitos) et "salut" (moi), et son anglais à "me Finnish". Il était gentil et si je n'étais pas marié j'aurais probablement fini dans sa cabane en Laponie. Il était aussi vraiment butch, au point qu'Esko en avait des vapeurs. On a dansé sur le d'eurotrash suédoise et roumaine, Leena s'est fait allumer pour une lesbienne apparement très amoureuse et persistante alors qu'elle-même en pinçait pour le barman russe, et j'ai réussi à faire décrocher au moins deux phrases complètes à un copain d'Esko, ce qui était semble-t-il un record historique.
On a fini la nuit à l'eau plate et au chocolat Fazer aux fruits rouges pour moi, au gin tonic pour Leena et Esko, à parler d'amour, de sexe, de nous et des autres. C'était une très très belle soirée, un aperçu de la vie finlandaise qui à lui seul justifait ces heures d'avion, de train et de tram.

(ci-dessous) Le lendemain était moins glorieux. Réveil tard, cafés bien forts en ville pour rester éveillés et se dire au revoir, et bise finale à l'aéroport. Ah, ils me manquent déjà. J'espère qu'ils viendront nous voir en Hollande ou en France très bientôt...