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jeudi 24 mai 2007

Un espace public confisqué

Dans un message précédent, j'avais parlé des tendances asociales et anti-urbaines de certains Amstellodamois, souvent des hommes jeunes hétérosexuels et autochtones (le sommet de la pyramide sociale, ce n'est pas un hasard). Aujourd'hui, nous sommes allés promener Martin sur le Museumplein. Voilà l'état de la pelouse, où certains jouaient au foot:





Je suis peut-être ringard, ou même soviétique comme on m'a accusé, mais je trouve cette façon de s'approprier l'espace public et le détruire l'illustration d'un manque de savoir-vivre. Dans un espace relativement dense et peuplé, il faut aussi penser aux autres.
En revenant dans le Pijp, panique de Martin le chien, qui ne savait pas où aller. Impossible de traverser la place: des vélos garés sauvagement nous empêchaient de rentrer chez nous:



Comme je discute souvent avec pas mal de gens dans le quartier, j'ai des échos pour le moins négatifs sur la tendance qui se profile dans le Pijp, avec cette confiscation de l'espace public par le groupe dominant, au détriment de l'ensemble des habitants. Au nom de l'économie florissante (discutable, d'ailleurs, les cafés et restaurants ne fournissant pas des emplois très intéressants), on accepte tout et n'importe quoi de la part de certains. Un jour ou l'autre, ça va chauffer sérieusement.