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dimanche 9 janvier 2005

2005 l'année du sexe aux Pays-Bas? °

Selon de nombreux touristes et non-Kreukreux, le sexe est, après la drogue et les moulinets de moulins, une des activités les plus populaires aux Pays-Bas. On voit en effet des putes dans les vitrines dans les quartiers rouges de chaque ville (Amsterdam, comme les grandes villes, a plusieurs lieux consacrés à cette activité). Cependant, c'est faire preuve d'ethnocentrisme que de penser que cela découle d'une obsession batave pour la chose.
Ce soir, dans une soirée, J. (de la Maison Descartes) m'a affirmé que la plupart des Néerlandais étaient complètement coincés, et que beaucoup considéraient l'onanisme (c'est le terme qu'elle a employé) comme dangereux non seulement pour leur santé, mais aussi pour leur descendance. "Je n'aurai jamais d'enfants car avec tout ce que j'ai fait tout seul, mes enfants seront sourds" a-t-elle entendu plusieurs fois. Elle a, dit-elle, assez de témoignages pour commencer un bouquin intéressant.
Il y a quelques années, la correspondante de Libé (qui ne connaissait pas grand chose au pays, mais ça, c'est une autre histoire) s'était rendue célèbre en sortant un bouquin sur les Kreukreux mâles, basé sur des entretiens avec des femmes étrangères et un seul pédé (il en aurait fallu bien plus!). "Mannen van Nederland" était cependant desespérément positif: les Néerlandais sont peut-être pas les amants les plus passionnés de la terre, mais ils sont gentils et font de bons maris. Les Kreukreux ont adoré. Beurk.

M., une ancienne collègue qui avait une relation compliquée avec un autochtone, jalousait le succès de notre correspondante idiote et avait développé sa propre théorie expliquant les problèmes que peuvent rencontrer les étranger(e)s quand ils copulent avec les Kreukreux, mâles ou femelles. Selon elle, il y avait deux facteurs essentiels pour comprendre la relation des Bataves à l'amour et le sexe, tous deux dûs à l'éducation qu'ils reçoivent enfants.
Le premier est le manque de limites: par l'interdit de l'interdit (les textes français classiques parlent déjà des mômes Néerlandais comme des petits cons trop gâtés, c'est dire si ce n'est pas nouveau!), jamais ils n'apprennent à respecter l'autre. Ca commence dans la rue ou dans le train (si vos croyez que vos enfants sont mal élevés, prenez le train ici!), et ça finit bien sûr au pieut: moi, moi, MOI, et toi tu n'es là que pour être utilisé(e) (et mal) par MOI.
Le deuxième facteur est la passion. Ou plutôt son manque programmé. Alors que, dans le monde latin, la passion est un sentiment noble, désirable et fascinant (même si c'est interdit par le code pénal, le meurtre passionnel reste le crime le mieux considéré du monde latin, bien avant la fraude fiscale!), aux Pays-Bas la passion est interdite. Dans le CV, dans les discussions, et bien sûr en amour. C'est un sentiment qu'on apprend à rejetter et proscrire très tôt. Bouh, pas bien! A la place on enseigne la mesure, l'individualisme et le sens de l'argent.

Il y a bien sûr des gens passionnés et passionnants aux Pays-Bas, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais c'est vrai qu'il est difficile de rencontrer autant de gens qui paraissent égoïstes, immatures et si mauvais baiseurs. Car enfin, il va falloir en parler de ce sexe ennuyeux et frustrant: à quoi sert d'avoir des corps bien faits et ces crèmes importées à grand prix d'Allemagne* et tous ces sex-shops et coffee-shops si c'est pour niquer de façon aussi primitive?
Car enfin, si on veut le bien du peuple, quoi de mieux que le sexe? Ca ne coûte pas cher, c'est bon pour la santé, mais peut-être que le mauvais sexe généralisé c'est surtout bon pour l'économie. Oui, on finit par aller aux putes, se louer des gigolos ou claquer son salaire en DVD cochons si on baise trop mal et on n'est pas capable d'une vie sentimentale excitante. Et ça c'est bon pour l'économie néerlandaise, c'est vrai.
Mais le bonheur du peuple ne devrait-il pas passer avant sa richesse monétaire? Allez, si c'était moi le dictateur éclairé de notre cher royaume submersible, je ferais de 2005 l'année du sexe: préservatifs gratos pour tous, cours de sexe, ateliers de câlins et ouiquennes de rééducation à la passion.

Je ne le dirai jamais assez: mais votez donc pour la Lijst Laurent Chambon. Plus de fun, plus de policiers musclés dans la rue, et beaucoup plus de sexe et de passion!

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* La Nivea, bien sûr. Ben oui, c'est bien plus cher que la mayonaise ou la crème à traire, ce qui est bien une preuve de coquetterie, non?

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Commentaire de J.: Mon cher Laurent. Tu viens de me régaler comme rarement au fil de ces dernières années de misère...et je t'en remercie... j'aimerais te seconder dans ta quête ( non bissée) du Graal Kreukreu, m'étant pour mon plus grand malheur accouplée il y a quelques années avec un produit caractéristique et néanmoins infâme de la dégénéressance Kreu ( bissée cette fois!)... Le hollandoche, baiseur forcené, qui consommait... à 25 ans-et-comblé-en-ménage... de la pute red light district... avec l'argent des commissions dès que j'avais le dos tourné... ne voulait point procréer car d'aprés ses sources maternelles (qui sont à elles-mêmes tout un poème en soi...) n'allait produire que le résultat monstreux de ses masturbations diaboliques... venant du riant royaume de l' inceste breveté hollandoche (Ede, Epe... soit le berceau des "bas-noirs", intégristes farouches comme tu le sais, mais 'faut c'qui 'faut...)... tu saisiras toute la saveur de cette assertion... j'en ai des camions du même acabit!!!