mardi 30 septembre 2008
Back to South Africa
Ne vous fiez pas au titre... Aucun voyage en Afrique-du-Sud est prévu pour l'instant. J'ai trouvé bizare de lire un article sur Rue89 (lien) sur un artiste prétorien qui commence à marcher. J'avais ramené sa chanson sur un des nombreux CD que j'avais achetés là-bas. Pas la plus réussie d'ailleurs. C'est d'autant plus drôle que je viens d'avoir une discussion sur la question avec Sabine, qui m'a prêté des CD de classiques sud-africains.
Ce qui m'avait frappé, c'est la douceur de leur musique, en contraste total avec la situation du pays, où la violence règne. Alors que l'Europe s'enfonce dans une Electro de plus et plus vide et violente, avec des sons concassés, une distance de plus en plus grande vis-à-vis de la Pop (les couplets ont disparu, on passe un morceau du refrain originel à toutes les moulinettes numériques et basta!), et que les États-Unis font dans le revival germano-electro le plus cucul, ce que j'avais entendu à Gauteng me semblait sincère et rafraîchissant.
Les rythmes étaient relativement lents (clairement ils n'utilisent pas les mêmes drogues que les Occidentaux), les sons très électroniques mais avec un traitement analogique presque démodé. Une sorte de House comme je l'aime, organique, puissante, naïve, spirituelle, visant la beauté et l'unité (des danseurs, spirituelle, communautaire...).
Comme les artistes du début du XXe siècle avaient besoin de se tourner vers les traditions populaires européennes et l'Afrique pour dépasser un classicisme qui tournait à vide, que ce soit en sculpture, en peinture ou en musique, je me demande s'il ne faut pas aller voir ailleurs pour dépasser les mimiques musicales de 2008 que les clubs amstellodamois ou parisiens. Ce que j'avais essayé de faire en produisant "Überlove", en allant à Détroit, à Soweto, en Norvège, en Finlande, à Paris... ce que j'essaye toujours, d'ailleurs (des nouvelles sorties transatlantiques sur Cherry Juice très bientôt). Mais je me sens bien seul dans cette démarche.
Ceci dit, l'Amsterdam Dance Event 2008 a lieu dans 3 semaines. Lestrade m'accompagnera (on bosse pour Trax). Je vous dirai ce qu'il en est...
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Australoviciens sans fil
Mon initiative pour propager l'internet sans fil ouvert dans l'arrondissement (surtout via les cafés australoviciens, vraiment nombreux) vient de passer comme "proposition d'initiative", qui sera donc discutée bientôt en commission, et finira par arriver au Conseil assez rapidement. Il semble que nos amis verts (nos partenaires de coalition) se réveillent et soient en pourparlers plus ou moins sérieux avec FON. C'est bien, mais Amsterdam a beaucoup de retard par rapport à beaucoup de villes comparables.
Je vous épargnerai les détails de ceux qui étaient contre depuis presque deux ans parce qu'ils pensaient que je parlais de... Wii. No comment. Une aventure à suivre...
lundi 29 septembre 2008
Premier atelier à Poitiers
La semaine dernière je suis allé à Poitiers faire connaissance de mes collègues et du nouveau laboratoire ou je vais bosser jusqu'en début 2010. On m'avait prévenu que c'était un groupe vraiment sympa, et c'était vrai. J'ai découvert des chercheuses et un chercheur vraiment chouettes, partageant les mêmes préoccupations scientifiques et politiques que moi, avec des expériences de parcours finalement assez similaires. Ça faisait longtemps que je n'étais pas aussi enthousiaste vis-à-vis d'un travail, ça change un peu des missions un peu neuneu et écrites d'avance pour l'Académie de Police... Nous avons acheté un domaine qui j'espère sera ammené à mieux promouvoir nos recherches très bientôt: MinorityMedia.eu. J'en reparle prochainement.
mardi 23 septembre 2008
CJR011 sort bientôt
Après des petits problèmes avec l'ingénieur du son (désormais résolus, heureusement), CJR010 va enfin pouvoir sortir. Ça s'appelle "One Street Further" (une refrain connu pour ceux qui ont l'album) et il y a quatre pistes: une version Club et Radio de la piste de l'album, une version Poppy Seeds (très Pop anglaise) et une face B appelée "Sexe Thune Mecs". D'ici la fin de la semaine sur Deezer, d'ici un mois sur iTunes...
Une fois de plus, une pochette de Pierre Marly. Suivent encore très vite: un EP avec Anaud Strong (de Washington DC, produit par Laurent & Lewis), et le nouveau DJ Janine featuring Tamiyo. Curieux?
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Cette semaine (ci-dessus) et la semaine prochaine (ci-dessous) s'annoncent chargées. Je vais à Poitiers ce matin pour commencer mon nouveau boulot (mi-temps de chercheur sur les minorités dans les médias au sein d'un groupe délicieusement transnational), et la semaine prochaine je suis observateur à Strasbourg d'un groupe de travail franco-néerlandais sur le futur des universités. Cela s'annonce passionnant, mais que d'heures passées à voyager... C'est aussi un super prétexte pour revoir des amis restés à Strasbourg, et qui m'ont beaucoup manqué: Anne, Jean-Yves et Philippe.
lundi 22 septembre 2008
Verdonk disparaît mais ses idées demeurent
La semaine dernière, notre copine Manú était nulle part joignable alors qu'elle était censée avoir passé un super ouiquenne à Paris avec sa fille. Depuis, son portable est mort, comme celui se sa meilleur copine Ivête. Impossible de savoir où elles sont.
Ce matin, un article dans la presse locale révèle qu'un bus en provenance de Paris a été intercepté par la Maréchaussée néerlandaise, et que sur les 45 Brésiliens, 32 étaient en "situation irrégulière" et seront donc renvoyés au Brésil. Parmi eux figurent donc sûrement Ivête accompagnée de Manú et sa petite fille. Aucun moyen de savoir. Il n'y a personne chez elles, leurs lignes téléphoniques sont coupées. Comme si elles n'avaient jamais existé. Dire que j'avais prêté mon dictionnaire Franco-portugais à Manú pour qu'elle profite de son séjour, vous parlez d'un cadeau qui porte chance...
On est fin 2008, Verdonk a non seulement disparu du gouvernement, mais son parti Troots Op Nederland ("Fier(e/s) des Pays-Bas") est en train de s'effondrer (les gens se rendent compte qu'elle n'a aucun programme). Pourtant, ses idées xénophobes sont toujours en vigueur. On continue d'arrêter des gens qui n'ont pas les bons papiers (sachant qu'il est désormais quasiment impossible d'avoir des papiers, même pour des gens comme Manú ou Ivête qui vivent ici depuis des années et travaillent dur), on continue à faire des razzias dans les bus, les restaurants, les chantiers... Les seuls qui sont punis sont les sans-papiers, les seuls à vraiment en profiter sont ceux qui les exploitent, et ces derniers profitent d'une impunité quasi-totale.
Le PvdA avait parlé d'un politique humaine, pour l'instant je vois surtout des amis arrêtés, des minorités intimidées, les allochtones non-occidentaux chassés de mon arrondissement par la politique spéculative des corporations immobilières (avec la bénédiction des politiques), et toujours cette arrogance nationaliste bien-pensante sur le visage de trop de gens. J'ai honte pour l'Europe, j'ai honte pour les Pays-Bas, j'ai honte pour les politiques, j'ai honte pour le PvdA.
Ce matin, un article dans la presse locale révèle qu'un bus en provenance de Paris a été intercepté par la Maréchaussée néerlandaise, et que sur les 45 Brésiliens, 32 étaient en "situation irrégulière" et seront donc renvoyés au Brésil. Parmi eux figurent donc sûrement Ivête accompagnée de Manú et sa petite fille. Aucun moyen de savoir. Il n'y a personne chez elles, leurs lignes téléphoniques sont coupées. Comme si elles n'avaient jamais existé. Dire que j'avais prêté mon dictionnaire Franco-portugais à Manú pour qu'elle profite de son séjour, vous parlez d'un cadeau qui porte chance...
On est fin 2008, Verdonk a non seulement disparu du gouvernement, mais son parti Troots Op Nederland ("Fier(e/s) des Pays-Bas") est en train de s'effondrer (les gens se rendent compte qu'elle n'a aucun programme). Pourtant, ses idées xénophobes sont toujours en vigueur. On continue d'arrêter des gens qui n'ont pas les bons papiers (sachant qu'il est désormais quasiment impossible d'avoir des papiers, même pour des gens comme Manú ou Ivête qui vivent ici depuis des années et travaillent dur), on continue à faire des razzias dans les bus, les restaurants, les chantiers... Les seuls qui sont punis sont les sans-papiers, les seuls à vraiment en profiter sont ceux qui les exploitent, et ces derniers profitent d'une impunité quasi-totale.
Le PvdA avait parlé d'un politique humaine, pour l'instant je vois surtout des amis arrêtés, des minorités intimidées, les allochtones non-occidentaux chassés de mon arrondissement par la politique spéculative des corporations immobilières (avec la bénédiction des politiques), et toujours cette arrogance nationaliste bien-pensante sur le visage de trop de gens. J'ai honte pour l'Europe, j'ai honte pour les Pays-Bas, j'ai honte pour les politiques, j'ai honte pour le PvdA.
mercredi 17 septembre 2008
Flashback carton et plastoc
L'autre jour en faisant le ménage dans mon bordelissime bureau, j'ai décidé de descendre mes CD à la cave et de numériser ceux que j'écoute régulièrement, et de laisser les autres se faire découvrir quand je serai d'humeur à rouvrir les cartons.
Deux disques sont passés à la moulinette d'iTunes avant les autres: "Behaviour" et "Very", tous les deux des Pet Shop Boys, ce qui ne surprendra pas ceux qui ont écouté "Überlove", tant leur influence est indéniable sur notre musique. Les deux albums vont ensemble d'une étrange façon, et représentent les Boys au sommet de leur art.
Sorti il y a dix-huit ans, "Behaviour" est un album assez pessimiste et nostalgique. Lewis connaît toutes les paroles par coeur, of course. Avec le recul, je me rencontre que c'était un album de folle triste, parlant de mecs infidèles, des copains qui meurent du sida, de la solitude et d'amours compliquées. Allez, première citation qui me faisait péter les plombs alors que je passais mon bac et rêvait secrètement qu'un garçon quelconque me demande en mariage ("Nervously"):
«A nervous boy from another town
With a nervous laugh and a concentrated frown
I spoke too fast with watchful eyes
Of a recent past and some nostalgic surprise
We dont talk of love
We're much too shy
But nervously we wonder when and smile»
Une autre pour la route (de "So hard"), qui est assez bien vu pour qui a vécu une telle relation:
«I'm always hoping you'll be faithful
But you're not, I suppose
We've both given up smoking 'cause it's fatal
So whose matches are those?
Tell me why don't we try
Not to break our hearts and make it so hard for ourselves?»
Presque plus intéressant que l'album est la série de faces B complètement folles et drôlissimes, à commencer par "Miserabilism", pré-House électronique un peu toy, une chanson sur ces folles qui se prennent la tête pour rien. La révélation fut bien sûr "Bet She's Not Your Girlfriend", presque un morceau d'anthropologie participante sur la vie de l'adolescent dans le placard en banlieue, deuxième citation en angliche:
«Whisper 'round the town,
'cause you're my friend and that's the end
For you're the only one in town
Who they will beg to hang around with
You're so beautiful and calm
But with an attitude that says:
"Hands-off, you're just not good enough"
Every boy and man feeling lonely
Can't understand why you'd be with me
Furthermore, we laugh and we draw
More attention everyday, so they say:
(Refrain) Bet she's not your girlfriend, oh no,
You better make her happy
Bet she's not your girlfriend, oh no,
You better make her happy»
Allez, on passe au suivant...
Et, oui, PSB période Lego™ et chapeaux pointus. En réaction totale à l'album d'avant, "Very" est encore plus folle et le visuel à lui seul donne une idée du contenu: des chansons Pop en plastoc pleines de blips et de blops, de boîtes à rythme et de vidéos en 3D.
À part quelques chansons de House hystérique électronique néo-blip, il y a quelques chefs-d'œuvre absolus, aussi bien dans la composition que la production, et avec la quinzaine d'années de recul cela semble encore plus évident, en particulier "Liberation", une ballade extatique bourrée de guitares wah-wah, d'envolées de violons et de flangers réglés sur "infini". Autant l'album d'avant était celui du doute et du placard, autant celui-là est celui de sa sortie définitive:
«Take my hand,
Don't think of complications
Now, right now,
Your love is liberation
Liberation»
Là encore, c'est du côté des faces B qu'il faut aller voir pour se rendre compte de la créativité des Garçons. Une chanson trop belle pour aller avec le plastique de l'album, probablement une des plus écoutées chez les Chambon-Marques, est "Decadence" (avec Johnny Marr), coincées entre guitares baléariques, envolées de violons hollywoodiens et paroles joyeusement idiotes chantées en voix de tête:
«You'd better change for the better
Start using some common sense
Take it from me there's - got to be
An end to this decadence
For decadence - is fatal
It's the beginning of the end
In self-defense
I cannot recommend
This decadence»
À écouter aussi, le très British "Hey, Headmaster", mais aussi l'hystérique "Shameless" qui irait si bien en générique de toutes les émissions de recherche de "talents":
«We're shameless
We will do anything
To get our fifteen minutes of fame
We have no integrity
We're ready to crawl
To obtain celebrity
We'll do anything at all»
Le secret d'une telle longévité? De l'humour, et beaucoup de mélodies. Un fois que les boîtes à rythmes sont démodées, seules des paroles à la hauteur et des mélodies qui tuent font qu'on passe un album à la moulinette et qu'il ne meurt pas quelque part dans un carton à la cave. Mission accomplie ici, donc.
Pet Shop Boys "Behaviour" (1990) *****
Pet Shop Boys "Very" (1993) *****
Deux disques sont passés à la moulinette d'iTunes avant les autres: "Behaviour" et "Very", tous les deux des Pet Shop Boys, ce qui ne surprendra pas ceux qui ont écouté "Überlove", tant leur influence est indéniable sur notre musique. Les deux albums vont ensemble d'une étrange façon, et représentent les Boys au sommet de leur art.
Sorti il y a dix-huit ans, "Behaviour" est un album assez pessimiste et nostalgique. Lewis connaît toutes les paroles par coeur, of course. Avec le recul, je me rencontre que c'était un album de folle triste, parlant de mecs infidèles, des copains qui meurent du sida, de la solitude et d'amours compliquées. Allez, première citation qui me faisait péter les plombs alors que je passais mon bac et rêvait secrètement qu'un garçon quelconque me demande en mariage ("Nervously"):
«A nervous boy from another town
With a nervous laugh and a concentrated frown
I spoke too fast with watchful eyes
Of a recent past and some nostalgic surprise
We dont talk of love
We're much too shy
But nervously we wonder when and smile»
Une autre pour la route (de "So hard"), qui est assez bien vu pour qui a vécu une telle relation:
«I'm always hoping you'll be faithful
But you're not, I suppose
We've both given up smoking 'cause it's fatal
So whose matches are those?
Tell me why don't we try
Not to break our hearts and make it so hard for ourselves?»
Presque plus intéressant que l'album est la série de faces B complètement folles et drôlissimes, à commencer par "Miserabilism", pré-House électronique un peu toy, une chanson sur ces folles qui se prennent la tête pour rien. La révélation fut bien sûr "Bet She's Not Your Girlfriend", presque un morceau d'anthropologie participante sur la vie de l'adolescent dans le placard en banlieue, deuxième citation en angliche:
«Whisper 'round the town,
'cause you're my friend and that's the end
For you're the only one in town
Who they will beg to hang around with
You're so beautiful and calm
But with an attitude that says:
"Hands-off, you're just not good enough"
Every boy and man feeling lonely
Can't understand why you'd be with me
Furthermore, we laugh and we draw
More attention everyday, so they say:
(Refrain) Bet she's not your girlfriend, oh no,
You better make her happy
Bet she's not your girlfriend, oh no,
You better make her happy»
Allez, on passe au suivant...
Et, oui, PSB période Lego™ et chapeaux pointus. En réaction totale à l'album d'avant, "Very" est encore plus folle et le visuel à lui seul donne une idée du contenu: des chansons Pop en plastoc pleines de blips et de blops, de boîtes à rythme et de vidéos en 3D.
À part quelques chansons de House hystérique électronique néo-blip, il y a quelques chefs-d'œuvre absolus, aussi bien dans la composition que la production, et avec la quinzaine d'années de recul cela semble encore plus évident, en particulier "Liberation", une ballade extatique bourrée de guitares wah-wah, d'envolées de violons et de flangers réglés sur "infini". Autant l'album d'avant était celui du doute et du placard, autant celui-là est celui de sa sortie définitive:
«Take my hand,
Don't think of complications
Now, right now,
Your love is liberation
Liberation»
Là encore, c'est du côté des faces B qu'il faut aller voir pour se rendre compte de la créativité des Garçons. Une chanson trop belle pour aller avec le plastique de l'album, probablement une des plus écoutées chez les Chambon-Marques, est "Decadence" (avec Johnny Marr), coincées entre guitares baléariques, envolées de violons hollywoodiens et paroles joyeusement idiotes chantées en voix de tête:
«You'd better change for the better
Start using some common sense
Take it from me there's - got to be
An end to this decadence
For decadence - is fatal
It's the beginning of the end
In self-defense
I cannot recommend
This decadence»
À écouter aussi, le très British "Hey, Headmaster", mais aussi l'hystérique "Shameless" qui irait si bien en générique de toutes les émissions de recherche de "talents":
«We're shameless
We will do anything
To get our fifteen minutes of fame
We have no integrity
We're ready to crawl
To obtain celebrity
We'll do anything at all»
Le secret d'une telle longévité? De l'humour, et beaucoup de mélodies. Un fois que les boîtes à rythmes sont démodées, seules des paroles à la hauteur et des mélodies qui tuent font qu'on passe un album à la moulinette et qu'il ne meurt pas quelque part dans un carton à la cave. Mission accomplie ici, donc.
Pet Shop Boys "Behaviour" (1990) *****
Pet Shop Boys "Very" (1993) *****
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vendredi 12 septembre 2008
CJR008 bientôt partout
La version japonaise d'Überlove va être enfin accessible à l'internaute de base sur toutes les plateformes numériques d'ici la fin du mois... C'est la version non-mixée de l'album, avec une Intro et une Outro signée Tamiyo, et deux Bonus tracks vraiment pop.
Plus de niouzes sur le site Cherry Juice Recordings... Le design est, une fois de plus, signé par le brillantissime Pierre Marly, exilé à Reykjavik.
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mercredi 3 septembre 2008
Mariages gays reconnus par la France
"Les autorités françaises viennent de passer une loi reconnaissant les mariages entre personnes de même sexe" titre le GayKrant du 2 septembre avec enthousiasme. "le droit français reconnaît la validité des mariages entre personnes de même sexe célébré à l'étranger, à condition que la loi du pays où celui-ci a été conclu admette sa validité et que la loi personelle de chacun des époux (la loi du pays dont ils sont ressortissants) autorise un tel union."
Cette décision, très attendue aux Pays-Bas, va permettre à de nombreux couples gays et lesbiens vivant en France ou y ayant une maison de faire enfin valoir leurs droits. La presse néerlandaise se fait régulièrement l'écho de couples rencontrant de nombreux problèmes pratiques et financier, devant faire des déclarations fiscales séparées et se heurtant à une bureaucratie refusant de reconnaître leur union. Des juristes avaient même conseillé aux couples gays ou lesbiens mariés de vendre leur propriété en France et d'en acheter une en Espagne, tellement les problèmes juridiques et fiscaux pouvaient s'accumuler et devenir un cauchemar.
Conclusion un peu étonnée des journalistes néerlandais: "les gays ne peuvent signer en France qu'un contrat de vie commune, et le premier mariage gay a été déclaré illégal. Selon le juge, le mariage est l'union entre un homme et une femme."
La dernière question à résoudre est celle des gays ou lesbiennes Français mariés aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou en Belgique: seront-ils exclus de cette reconnaissance? Les juristes néerlandais recommandent d'acquérir la nationalité néerlandaise, d'autant plus qu'à partir de 2009 la double nationalité sera possible.
Cette décision, très attendue aux Pays-Bas, va permettre à de nombreux couples gays et lesbiens vivant en France ou y ayant une maison de faire enfin valoir leurs droits. La presse néerlandaise se fait régulièrement l'écho de couples rencontrant de nombreux problèmes pratiques et financier, devant faire des déclarations fiscales séparées et se heurtant à une bureaucratie refusant de reconnaître leur union. Des juristes avaient même conseillé aux couples gays ou lesbiens mariés de vendre leur propriété en France et d'en acheter une en Espagne, tellement les problèmes juridiques et fiscaux pouvaient s'accumuler et devenir un cauchemar.
Conclusion un peu étonnée des journalistes néerlandais: "les gays ne peuvent signer en France qu'un contrat de vie commune, et le premier mariage gay a été déclaré illégal. Selon le juge, le mariage est l'union entre un homme et une femme."
La dernière question à résoudre est celle des gays ou lesbiennes Français mariés aux Pays-Bas, au Royaume-Uni ou en Belgique: seront-ils exclus de cette reconnaissance? Les juristes néerlandais recommandent d'acquérir la nationalité néerlandaise, d'autant plus qu'à partir de 2009 la double nationalité sera possible.
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