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dimanche 10 février 2008

Hirsi Ali revient. Encore?

Et voilà que Hirsi Ali revient. Cette fois, elle veut la nationalité française et que l'État français paye pour sa sécurité pendant qu'elle écrit pour un thinktank bushiste aux États-Unis. Cette fois-ci escortée par Caroline Fourest, of course, mais aussi BHL et notre brillante et très décorative Rama Yade.
Je ne sais plus si je dois rire ou me mettre en colère. Mon conseil à tous ceux qui fuient les meurtres, la terreur et les intimidations et à qui on refuse de rester en France: crachez sur les musulmans, traitez Mahomet de pervers, mentez à tout le monde, trahissez vos amis et faites tomber un gouvernement avec vos mensonges, ça risque de faciliter les choses. Obviously.

J'ai trouvé un commentaire à l'article de Libération sur les dernières aventures d'Hirsi Ali qui m'a semblé bien résumer la situation:
meg96 Imposture
Ayaan Hirsi Ali a pris des contacts avec le think-tank ultra-conservateur American Enterprise Institute avant même que des menaces de mort soient formulées à son encontre. La réalité est bien moins rose que ce Caroline Fourest et d'autres gogos s'imaginent (ou feignent de s'imaginer). La carrière entière d'Hirsi Ali est placée sous le signe de l'opportunisme. Remarquée par des membres du PvdA (l'équivalent néerlandais du PS), elle est recrutée pour travailler au sein de ce parti. Mais Mme Hirsi Ali estime qu'elle mérite mieux que ça, et qu'on n'utilise pas ses talents, qu'elle croit grands. Elle passe alors avec armes et bagages au VVD (équivalent néerlandais de l'UMP), qui lui offre un poste de députée sur un plateau. Las, Mme Hirsi Ali est bien trop égocentrique pour respecter ne serait-ce qu'un semblant de discipline de parti, et elle ne tarde pas à se mettre à dos la quasi-totalité du VVD par ses déclarations à l'emporte-pièce sur la place de l'islam aux Pays-Bas, qui ne font que jeter de l'huile sur un feu qui couve déjà. C'est alors qu'elle prend contact avec les ultra-réacs de l'American Enterprise Institute. Rien n'a obligé Hirsi Ali à quitter les Pays-Bas, et si elle y était restée, elle serait protégée en permanence. Mais la question est : quel pays accepterait de payer la protection de quelqu'un qui a choisi volontairement d'aller vivre ailleurs ? On peut aussi se poser la question suivante : qu'est-ce qui lie tous ce "intellectuels" français qui ont lancé cet appel ? Une même obsession pour un pseudo danger islamo-fasciste, peut-être ?
Dimanche 10 Février 2008 - 16:42