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samedi 28 juillet 2007

Ah, ce pain...



Ce matin, pendant que je préparais une omelette au fromage (recette secrète mais incroyable, ceux qui sont sages y auront droit) avec les œufs des poules qu'on a adoptées (Sophie et Cruella), Lewis est allé chercher du pain chez le boulanger français de l'Olympiaplein, "le fournil de Sébastien".
Il m'a raconté qu'il y avait deux Anglais chiants qui n'aimaient rien ("Des figues? Beurk! Et là, un pain aux oignons et au fromage? Quelle horreur!) et à qui il a failli filer une mandale, et ensuite deux Hollandais obèses qui ont dévalisé l'endroit et on acheté tous les cannelés ("C'est qui ces gens? Ils ne peuvent pas me laisser mes 4 cannelés? Ils ont l'air bien nourris, ils n'ont pas besoin de tous ces cannelés. Aaah, je veux des cannelés!"). Bref, Lewis a une passion pour les cannelés de l'endroit et n'est pas prêteur, c'est là son moindre défaut.
Il m'a tout de même ramené un pain à l'épeautre absolument fabuleux: une croûte bien croustillante et dorée, un cœur bien léger et moëlleux, et un petit goût acide subtile. Je sais combien c'est difficile de faire un bon pain à l'épautre (j'ai essayé avec ma machine à pain et ai juste obtenu une brique indigeste, et tous les magasins biologiques que j'ai visités ne font pas mieux) pour apprécier la performance à sa juste valeur.
La baguette au pavot est parfaite, le pain complet aussi. Par contre je ne comprends pas pourquoi Lewis s'obstine à acheter des croissants. Ils sont toujours aussi lourds et compacts. Mon conseil? Concentrez vous sur les pains et les cannelés, oubliez la viennoiserie. Et puis, les croissants, c'est quand même un peu cliché, non?

Résultat, Marian, une copine de Lewis, s'est incrustrée pour goûter... "Allo? Lewis? Je suis dans le quartier. Tu as été chez ton boulanger? Bon, ben j'arrive. Non, ne t'inquiète pas, je ne reste pas longtemps. Il te reste du beurre? A tout de suite!" Euh, ben oui, monte donc, schat. La preuve par l'image.