Aujourd'hui j'ai parlé avec quelques personnes du quartier. Comme beaucoup savent que j'ai été celui qui a voulu que la fête de la musique ait lieu enfin à Amsterdam (j'ai suffisamment couru le quartier le mobiliser), on vient me voir dès que quelque chose concernant cette fête ne va pas. J'ai ainsi appris que les plaintes se font de plus en plus nombreuses.
Sans rentrer dans les détails sordides, la coordinatrice s'est paraît-il illustrée par ses mensonges et sa violence verbale à l'égard de certains habitants et cafetiers (on a envoyé le même genre d'insultes qu'à moi, comme quoi il y a ici une certaine habitude), et je commence à me demander s'il n'y a pas eu tentative de chantage dans certains cas. En gros, les cafés qui n'ont pas voulu payer se sont retrouvés avec une scène qui leur tournait le dos ou qui empêchait d'atteindre leur terrasse. C'est d'autant plus scandaleux que l'arrondissement a débloqué suffisamment d'argent pour que tout aille comme sur des roulettes.
Après avoir viré les étrangers du projets, s'être mis à dos l'essentiel des volontaires, n'avoir fait aucune publicité pour ne pas avoir à recruter des volontaires et des artistes, avoir refuser de débloquer un peu d'argent pour les musiciens venant de loin, avoir transformé un projet de quartier en une fête vulgaire, commerciale et bruyante, nous voilà confrontés à une organisation qui terroriserait les cafetiers, les racketterait et se ferait malgré tout payer par l'arrondissement... pour promouvoir le lien social. Un comble!
C'est au delà de la honte, cela tourne au scandale. L'évaluation que m'a promise l'échevin va très certainement tirer tout cela au clair. Que mon nom et celui mon parti puisse être associés à de telles pratiques, même de façon indirecte et involontaire, et qu'un événement a priori festif et collectif devienne une chose violente et confisquée par quelques uns me révolte profondément. A suivre, donc.