L'extrême droite n'arrive donc pas à se rassembler. N'est pas Le Pen qui veut.... Lui seul a pour l'instant à peu près réussi à rassembler ultracathos, néonazis homophobes, homos pro-nazis, ultraconservateurs américanophiles, anti-américains de droite, païens, poujadistes, Juifs anti-arabes, Arabes antisémites, Blaques colonialistes, racistes de base, vichystes, nostalgiques de l'empire, amis de Saddam, militaires autoritaires, ex-membres de l'OAS, jeunes crétins blancs et villiéristes sous son aile. Un talent rare...
"On se bouscule sur le flanc droit du spectre politique", remarque le Volkskrant (p.2) dans un article de fond signé Raoul du Pré. "Tant de partis et de mouvements sollicitent les électeurs que ceux-commencent à s’y perdre."
"Il y a quatre ans, les fortuynistes se sont mis en garde les uns les autres : conjuguons nos efforts et évitons de nous fragmenter. Mais quatre mois avant les élections du 22 novembre il n’y a guère d’unité. Geert Wilders, Marco Pastors, Michiel Smit et la tête de liste de la nouvelle LPF, qu’il faut encore nommer, se feront concurrence sur les bulletins de vote. Leurs ego et des divergences d’opinion sur le fond les empêchent de coopérer. ’L’effritement total est un fait’, selon le sondeur d’opinion Maurice de Hond. ’Ils auront très peu de voix’."
"De tous les nouveaux venus à droite le député indépendant Geert Wilders est le plus avancé dans ses préparatifs pour les élections. Il a un nom (Partij voor de Vrijheid), une tête de liste (lui-même), une équipe de campagne, une liste de candidats qu’il présentera prochainement et selon certains sondeurs d’opinion un potentiel de sept à dix sièges à la Deuxième Chambre. De plus, l’idéologie de Wilders, dans laquelle dominent le conservatisme culturel et le maintien de l’identité néerlandaise, est déjà très élaborée."
"Rita Verdonk aurait pu recueillir beaucoup de suffrages à droite. Mais maintenant qu’elle reste au sein du VVD, les voix des électeurs qui ne veulent pas de Bos comme premier ministre iront plutôt à Balkenende."
"L’ancien ministre Hilbrand Nawijn ne deviendra pas tête de liste de la Liste Pim Fortuyn (LPF)", précise le même Volkskrant dans un encarté. "’Ce ne sera pas lui’, selon le président du parti, Bert Snel. Il dit qu’il a un autre candidat en vue, qui est meilleur et surtout plus jeune. Snel veut faire connaître le nom du nouveau leader dans quelques semaines."