La campagne du PvdA a vraiment commencé. Pour moi, samedi dernier. Pour les autres, un peu avant: on avait oublié de me tenir au courant. Peu importe, j'ai été avec les autres porter la bonne parole. J'ai même réussi à convaincre 3 électeurs du VVD (libéraux) de voter pour nous.
J'ai distribué le journal du PvdA OudZuid, où trône une photo de groupe avec tous candidats, sauf moi... on avait oublié de m'inviter. "Ah, c'est vraiment idiot, on pensait que tu savais". Ben oui, moi aussi.
Je me suis fait faire des cartes de visites pour la campagne. Car il y a eu des cartes qui ont été faites pour les candidats, jusqu'au 8ème de liste. Malheureux hasard, je suis 9ème. Le 10ème avait déjà une carte, le 11ème aussi. Bref, c'est faute à pas de bol.
Je me suis ouvert de ces malencontreux hasard à un mec qui est militant depuis plus de dix ans. "Bah tu sais, ici on ne fait pas la différence entre les allochtones et les autres."
Cela me rappelle comment les femmes, depuis 20 ou 30 ans, et les homos, depuis 10 ans, sont traités. On ne fait pas de différence, c'est sûr, mais ça reste très dur d'être tête de liste pour une femme, un homo, et encore plus pour un allochtone.
Je ne jette pas la pierre aux hommes autochtones hétérosexuels, mais plutôt aux partis comme institution. Alors que leur travail est de promouvoir la diversité, les habitus (comme écrivait feu Bourdieu, c'est à dire, en français normal, le rythme de leurs habitudes) ethnocentristes, hétérocentrés et sexistes ont la vie dure.
Quand on voit les ratios de représentativité du PvdA, qui est de loin le parti le plus ouvert aux minorités, on se demande comment ça doit se passer dans les autres partis...