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Libé, of course, est critique, mais aussi Le Monde, qui reproche à Villepin de "perdre son sang froid". Le Figaro, bon journal d'information mais doté d'un service politique hyper à droite au service de Chirac, applaudit des mains et des pieds.
Comme me l'écrit Philipe Noble (oui, oui, le streume sacré du kreukreu): "Je n'en ai pas cru mes oreilles en entendant hier soir le premier ministre parler de la loi de 1955 sur le couvre-feu. J'ai compris tout de suite que c'était une loi d'exception destinée à permettre aux préfets d'Alger, d'Oran et de Constantine de décréter l'état d'urgence. Comme provocation, on peut difficilement faire mieux. Si les "jeunes des banlieues" ont encore leur papy dans leur appartement, il pourra les mettre au parfum. La guerre d'Algérie à domicile, en somme. Qui était ministre de l'intérieur en 1955 ? François Mitterrand, je crois. Ou alors il était garde des sceaux (et de la torture en toute quiétude)."