jeudi 14 juillet 2005
14 juillet radiophonique
La NOS (l'équivalent de Radio France) m'a demandé de faire un éditorial radiophonique sur le 14 juillet cette année en France. On a pu l'entendre sur Radio 1 ce matin... C'était ma première émission radio en néerlandais où j'étais responsable de tout. Oh là là! Et on ne se moque pas de mon accent, pliiize!
Si vous arrivez à le retrouver dans le maquis de leur site, indiquez moi le lien précis: http://www.nos.nl
C'est sensé être passé entre 7h30 et 8h du matin. Le texte complet en kreukreu suit. Merci à Willem Bakker pour la correction des gallicismes trop évidents!
"Dit jaar heeft Frankrijk pijn: tussen het referendum, een slechte economie et de vernedering van de overwinning van de Britten van de olympische spelen van 2012, is het moreel heel laag. Het referendum was een gelegenheid om met elkaar te vechten: vrienden uitnodigen elkaar niet meer voor een dîner, er zijn paren die niet meer met elkaar praten, en politieke partijen zijn niet ver van de chaos.
Het franse politieke regime is in crisis: president Chirac is een corrupte leugenaar, werd door links gekozen tegen le Pen en regeerd op rechts. Veel mensen zeggen dat het tijd wordt voor een zesde republiek, en dat de vijfde al lang overleden is.
Gelukkig heeft Frankrijk in crisis een mogelijkheid om samen te gaan: le 14 juillet, de 14 juli. Het is het enige nationale feest dat van iedereen is: wij vieren de belegering van de Bastille, symbool van absolutisme, daar het volk van Parijs. Het is 216 jaar geleden, en godzeidank zijn er geen veteranen meer om ons te vertellen hoe dat waardig te vieren.
In elk van de 36.000 franse gemeenten wordt er gedronken en gedanst.
Jongeren zullen waarschijnlijk de man of vrouw van hun leven tijdens de bal van de Brandweer ontmoeten. Iedereen zal zeer verbaasd zijn met het vuurwerk. Groots in Parijs, naturellement, en een paar gekleurde rotjes in de kleinste dorpen van het land.
Op de 14 juillet wordt de behoefte van de Fransen voor gelijkheid gevierd. Maar wel met de handhaving van een paar voorrechten tijdens feesten voor de belangrijkste mensen: deftige gala's in de honderd prefectures, en natuurlijk de zeer selecte Garden Party van het Elysée.
Dit jaar is het jaar van Brazilië in Frankrijk, en president Lula en zijn minister van cultuur, Gilberto Gil, zijn de eregasten van het feest in La Bastille, in Parijs. Want Frankrijk houdt haar vriendschap met andere volken in ere, hoe gespannen dan ook de relaties tussen de regeringen zijn. Het laatste jaar was het China, en daarvoor Marokko. Fransen moggen arrogant of chauvinistisch zijn, echte vremdelingenhaters zijn zij nooit.
Le 14 juillet is eigenlijk een soort koninginnedag à la française. En Frankrijk is een groot, hysterisch, paradoxaal Nederland. Zoals in Nederland, égalitarisme, de smaak voor gelijkheid, is echt belangrijk. Tot het punt om de koning en een paar mensen van adel naar de guillotine te sturen. Maar daar woordt ook van koninklijke familie gedroomd: de Président krijgt meer macht dan welke koning dan ook in het Westen,en voor de rest doet de familie Grimaldi van Monaco genoeg: vulgariteit, adultère, glamour en verraad in het Paleis.
Maar vandaag de dag moeten wij daarover niet praten. De afschaffing van de voorrechten van de adel wordt nu geviert. Hoe oppervlakkig die afschaffing eigenlijk is geweest."
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J zegt: " je was goed vanmorgen op de radio n.a.v.14 juli! met name de critische ondertoon...!"
Gaywatch dit: "Impossible à trouver, j'ai écouté, retourné, cliquez partout, tu es introuvable. Je me suis donc contenté de ton texte."
mercredi 13 juillet 2005
Précampagne travailliste °
J'ai commencé à tester les gens autour de moi à propos de ma candidature éventuelle pour le parti travailliste aux municipales amstellodamoises. Un Néerlandais m'a dit que j'étais trop vieux (33 ans, merci) et trop homme. Deux Néerlandaises connues ont dit que je n'étais pas assez noir, ou marocain, ou turc. Un autre m'a dit qu'être pédé était un atout, tout comme le fait d'être un étranger: le PvdA a besoinde sang frais, si possible néerlandophone et étranger.
Apparement le revers de la médaille du scrutin de liste, c'est qu'il faut être génétiquement typé: soit la bonne paire de chromosomes (XX dans ce cas), soit un antécédnt familial méditerranéen.
Cela dit, cela ne semble pas le plus important. Etre néerlandophone (avec un accent, mais je suis loin d'être le seul), docteur, politologue, spécialiste de l'intégration et de la participation politique, et surtout avec pas mal d'idées sur pleins de choses et une envie très forte de faire avancer le débat sont de bons arguments.
Là je pars en vacances mais à mon retour en août, je vais travailler sur mon dossier de candidature...
Apparement le revers de la médaille du scrutin de liste, c'est qu'il faut être génétiquement typé: soit la bonne paire de chromosomes (XX dans ce cas), soit un antécédnt familial méditerranéen.
Cela dit, cela ne semble pas le plus important. Etre néerlandophone (avec un accent, mais je suis loin d'être le seul), docteur, politologue, spécialiste de l'intégration et de la participation politique, et surtout avec pas mal d'idées sur pleins de choses et une envie très forte de faire avancer le débat sont de bons arguments.
Là je pars en vacances mais à mon retour en août, je vais travailler sur mon dossier de candidature...
A la télévision vendredi
Ca y est, je repasse sur TV Noord Holland en table ronde des journalistes étrangers pour parler de l'actualité. L'enregistrement a lieu ce vendredi, en fin de matinée.
Plus de détails sur http://www.rtvnh.nl/ avec certainement l'émission à voir à partir de vendredi après-midi...
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Osman m'a dit que son mec, Vincent, m'a vu à la télé et m'a trouvé très bien. Incisif et observateur. Bien!
dimanche 10 juillet 2005
Travailliste! °
Ca y est, j'ai décidé d'entrer en politique, depuis le temps que ça me travaillait. Je suis membre du parti travailliste et vais essayer d'obtenir une place éligible sur la liste pour les municipales de 2006. Je suis très excité, mais aussi un peu angoissé...
Plus d'infos très bientôt!
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Brieuc-Yves zegt: "Laurent, tu t'y mets aussi ? Moi je goûte à la politique 'kreukreu' au sein du conseil d'arrondissement de Amsterdam Zeeburg depuis 2002. Je suis membre de la Gauche Verte (GroenLinks) depuis 1990 date de fondation du parti. Ca me semble intéressant d'échanger nos expériences politiques de français de l'étranger (as-tu la nationalité néerlandaise ?) par voie de blog ou de vive voix... Bien à toi, Mellouki
http://www.cadat.nl "
Laurent répond: "toujours la nationalité française mais la nationalité européenne me siérait mieux. Je songe sérieusement à me faire naturaliser. Je t'ai envoyé un mel pour qu'on prenne un pot ensemble"
Plus d'infos très bientôt!
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Brieuc-Yves zegt: "Laurent, tu t'y mets aussi ? Moi je goûte à la politique 'kreukreu' au sein du conseil d'arrondissement de Amsterdam Zeeburg depuis 2002. Je suis membre de la Gauche Verte (GroenLinks) depuis 1990 date de fondation du parti. Ca me semble intéressant d'échanger nos expériences politiques de français de l'étranger (as-tu la nationalité néerlandaise ?) par voie de blog ou de vive voix... Bien à toi, Mellouki
http://www.cadat.nl "
Laurent répond: "toujours la nationalité française mais la nationalité européenne me siérait mieux. Je songe sérieusement à me faire naturaliser. Je t'ai envoyé un mel pour qu'on prenne un pot ensemble"
lundi 4 juillet 2005
Crise de régime °
J'ai lu dans le NRC un article vraiment intéressant sur la crise de régime que connaît les Pays-Bas.
Le lien du texte en anglais: http://www.nrc.nl/thema/artikel/1119590022899.html
Il y est dit que la préférence du peuple va plutôt vers un modèle de type scandinave, avec une répartition plus harmonieuse des richesses et un Etat protecteur (quite à payer beaucoup d'impôts). Et ne voilà-t-il pas que le gouvernement au pouvoir depuis 2003 fait l'exact contraire? Après avoir ignoré la tendance des urnes?
On se retrouve exactement comme en France, où un président incompétent a été réélu par erreur (alors que son score au premier tour était minable) s'appuyant sur une assemblée dont la majorité est artificielle (ah, ce système électoral!) et un Sénat ultra-conservateur ne représentant que lui-même, et vient de nommer un premier ministre qu'il n'a jamais affronté une seule élection et dont le ministre de l'intérieur surfe sur le populisme xénophobe pour asseoir son ambition personnelle...
Qu'on ne vienne pas s'étonner que les deux référendums se soient soldés par un "non" aussi massif (je rappelle que j'étais pour le "oui" et que l'ampleur du non et la défiance de la classe moyenne m'ont surpris).
Allez, en cadeau, le texte de van Eijk...
Happily ever after?
The massive support for Pim Fortuyn and the clear 'no' to the European Constitution are symptoms of Dutch discomfort.
Dick van Eijk
The Netherlands were only a few steps away from paradise in the second half of the nineties. The country in crisis of only a couple of years before had turned itself into one of the world's most competitive economies, with growth rates at the high end of the OECD countries. In six years 1.2 million new jobs were created, an increase of 20 percent. Prime minister Wim Kok was invited to explain the benefits of the Dutch system - the so-called polder model - all over the world, even in the White House. How hard to imagine these days.It was not only in economic statistics that the country deserved an A+. Its citizens were quite satisfied as well. In 1998 an astonishing 80 percent was satisfied about the government, and 67 percent thought government agencies did a good job, according to surveys by SCP, the Social and Cultural Planning Office. The Netherlands are being regarded a high-trust society in aninternational perspective, but even then thesefigures are exceptional.They did not last long, however. With hindsight, the slight loss of trust in the government measured in the year 2000 (from 80 to 77 percent) may be seen as an early warning for the landslide that was to come. But hardly anyone interpreted it this way. The next year saw therise of Pim Fortuyn who in 2002, a week after his assassination, got 1.6 million votes in the parliamentary elections. Never in history had thevested political interests been given such a tremendous blow. Consecutively trust in thegovernment plummeted to 35 percent in 2002 and to a mere 13 percent in 2005. What happened to this high-trust society?In December 2002, NRC Handelsblad reporters set out to interview one hundred citizens in depth about both their satisfactions and dis-satisfactions of the past year. Some interviewees were given more than two hours to make their points. The results were an eye-opener to many. Asked what made them happy, people generally recalled events in their private lives, like the birth of a child, a move to a new house or an exciting holiday. Sometimes they named their work. But practically everyone referred to matters that state or government could not influence directly. Government affairs did not please them.Government could, however, upset them.Asked about major disappointments, they mentioned personal events like losses of loved ones and job redundancies of course, but also many events and developments in the public sphere. Muslim immigrants did not want to adapt to Dutch culture, for instance. Plans existed to abolish pre-pension schemes and other changes had been announced affecting social security. Politicians were too stubborn or unwilling to listen or just generally upsetting. This makes it understandable that the large biannual survey of the state of the nation published by SCP in 2004showed that people were experiencing highlevels of satisfaction in their private lives but had severe complaints about society as a whole. They did not share the choices made by the cabinet and the political and business elite.The current Dutchgovernment, like its predecessor, supports a clear neo-liberal policy, as do governments of many other European countries. Competition is welcome in fields where it was previously absent,like health care, edu-cation, utilities and pub- lic transport. Citizens are expected to bear more responsibility for their own situations. Apart from the fact that these policies do not always work well, the population does not support the direction of these initiatives. A substantial majority desires a more compassionate society, a society with more solidarity and mutual support. It wants a government that takes responsibility instead of leaving so much to individual choice.Research by the Dutch economist Geert Hofstede may shed some light on this. Hofstede compared the cultural values of nations, based on extensive surveys all over the world. He clust-ered nations using their cultural values and put the Netherlands in the Scandinavian cluster.Like the Scandinavians, the Dutch have a relatively feminine - 'soft' - culture, with a smallpower distance.Even though culturally the Dutch may feel related to the Scandinavians, institutionally they have gone their own way. The Dutch model does not fit closely into models of welfare statesdescribed by the Danish political scientist Gøsta Esping-Andersen in Three Worlds of Welfare Capitalism. It combines aspects of the social-democratic model of the Scandinavians, the corporat-ism of the Germans and the liberalism of theAnglo-Saxons. Since about 1995, the political and business elite has been trying to drag the country towards the Anglo-Saxon model. There have been several clashes between the right-wing cabinets, both current and previous, and the unions and employers' organisations that prefer a more corporatist approach and arefighting to maintain their influence. The population at large prefers a Scandinavian model.It is easy to see how such fundamental differ-ences in outlook on the future of the welfare state and of society as a whole lead to political conflict. Such intrinsic principles of society have not been at stake in this way for decades. But these political clashes are not localised in parliament. Because none of the three majorpolitical parties - Christian Democrats, Social Democrats and Liberal Conservatives - has advocated the approach preferred by citizens, they have been left feeling there is no way to get their views represented adequately in parliament. Supply and demand on the political market are clearly unbalanced.Apart from concerns for the future of the wel-fare state, something else has to be taken into account to understand the current state of affairs in the country: culture. In a survey on the day of the referendum, voters said that the most important motive for their 'no' had to do with Dutch identity. They felt the Dutch were losing power over their own country. The politics of identity does not have much recent history in the Netherlands. Some small, extreme right wing parties made Dutch identity an issue in the 1980s and early 1990s, but they never gained substantial popular support. Pim Fortuyn was the first to do this. But chaos rapidly overcame the party he had established, leaving the new identity-politics bereft. Since then, the question of what it means to be Dutch has occupied public debate in books, on op-ed pages, during interviews and in forum discussions in all sorts ofmedia. These debates have given rise to stricter obligations of immigrants to learn Dutch and acquire knowledge of Dutch society, but have not been translated further into politics. It may be possible to be and feel Dutch in European society or even in a European state, but no one so far has created a model for this.
Le lien du texte en anglais: http://www.nrc.nl/thema/artikel/1119590022899.html
Il y est dit que la préférence du peuple va plutôt vers un modèle de type scandinave, avec une répartition plus harmonieuse des richesses et un Etat protecteur (quite à payer beaucoup d'impôts). Et ne voilà-t-il pas que le gouvernement au pouvoir depuis 2003 fait l'exact contraire? Après avoir ignoré la tendance des urnes?
On se retrouve exactement comme en France, où un président incompétent a été réélu par erreur (alors que son score au premier tour était minable) s'appuyant sur une assemblée dont la majorité est artificielle (ah, ce système électoral!) et un Sénat ultra-conservateur ne représentant que lui-même, et vient de nommer un premier ministre qu'il n'a jamais affronté une seule élection et dont le ministre de l'intérieur surfe sur le populisme xénophobe pour asseoir son ambition personnelle...
Qu'on ne vienne pas s'étonner que les deux référendums se soient soldés par un "non" aussi massif (je rappelle que j'étais pour le "oui" et que l'ampleur du non et la défiance de la classe moyenne m'ont surpris).
Allez, en cadeau, le texte de van Eijk...
Happily ever after?
The massive support for Pim Fortuyn and the clear 'no' to the European Constitution are symptoms of Dutch discomfort.
Dick van Eijk
The Netherlands were only a few steps away from paradise in the second half of the nineties. The country in crisis of only a couple of years before had turned itself into one of the world's most competitive economies, with growth rates at the high end of the OECD countries. In six years 1.2 million new jobs were created, an increase of 20 percent. Prime minister Wim Kok was invited to explain the benefits of the Dutch system - the so-called polder model - all over the world, even in the White House. How hard to imagine these days.It was not only in economic statistics that the country deserved an A+. Its citizens were quite satisfied as well. In 1998 an astonishing 80 percent was satisfied about the government, and 67 percent thought government agencies did a good job, according to surveys by SCP, the Social and Cultural Planning Office. The Netherlands are being regarded a high-trust society in aninternational perspective, but even then thesefigures are exceptional.They did not last long, however. With hindsight, the slight loss of trust in the government measured in the year 2000 (from 80 to 77 percent) may be seen as an early warning for the landslide that was to come. But hardly anyone interpreted it this way. The next year saw therise of Pim Fortuyn who in 2002, a week after his assassination, got 1.6 million votes in the parliamentary elections. Never in history had thevested political interests been given such a tremendous blow. Consecutively trust in thegovernment plummeted to 35 percent in 2002 and to a mere 13 percent in 2005. What happened to this high-trust society?In December 2002, NRC Handelsblad reporters set out to interview one hundred citizens in depth about both their satisfactions and dis-satisfactions of the past year. Some interviewees were given more than two hours to make their points. The results were an eye-opener to many. Asked what made them happy, people generally recalled events in their private lives, like the birth of a child, a move to a new house or an exciting holiday. Sometimes they named their work. But practically everyone referred to matters that state or government could not influence directly. Government affairs did not please them.Government could, however, upset them.Asked about major disappointments, they mentioned personal events like losses of loved ones and job redundancies of course, but also many events and developments in the public sphere. Muslim immigrants did not want to adapt to Dutch culture, for instance. Plans existed to abolish pre-pension schemes and other changes had been announced affecting social security. Politicians were too stubborn or unwilling to listen or just generally upsetting. This makes it understandable that the large biannual survey of the state of the nation published by SCP in 2004showed that people were experiencing highlevels of satisfaction in their private lives but had severe complaints about society as a whole. They did not share the choices made by the cabinet and the political and business elite.The current Dutchgovernment, like its predecessor, supports a clear neo-liberal policy, as do governments of many other European countries. Competition is welcome in fields where it was previously absent,like health care, edu-cation, utilities and pub- lic transport. Citizens are expected to bear more responsibility for their own situations. Apart from the fact that these policies do not always work well, the population does not support the direction of these initiatives. A substantial majority desires a more compassionate society, a society with more solidarity and mutual support. It wants a government that takes responsibility instead of leaving so much to individual choice.Research by the Dutch economist Geert Hofstede may shed some light on this. Hofstede compared the cultural values of nations, based on extensive surveys all over the world. He clust-ered nations using their cultural values and put the Netherlands in the Scandinavian cluster.Like the Scandinavians, the Dutch have a relatively feminine - 'soft' - culture, with a smallpower distance.Even though culturally the Dutch may feel related to the Scandinavians, institutionally they have gone their own way. The Dutch model does not fit closely into models of welfare statesdescribed by the Danish political scientist Gøsta Esping-Andersen in Three Worlds of Welfare Capitalism. It combines aspects of the social-democratic model of the Scandinavians, the corporat-ism of the Germans and the liberalism of theAnglo-Saxons. Since about 1995, the political and business elite has been trying to drag the country towards the Anglo-Saxon model. There have been several clashes between the right-wing cabinets, both current and previous, and the unions and employers' organisations that prefer a more corporatist approach and arefighting to maintain their influence. The population at large prefers a Scandinavian model.It is easy to see how such fundamental differ-ences in outlook on the future of the welfare state and of society as a whole lead to political conflict. Such intrinsic principles of society have not been at stake in this way for decades. But these political clashes are not localised in parliament. Because none of the three majorpolitical parties - Christian Democrats, Social Democrats and Liberal Conservatives - has advocated the approach preferred by citizens, they have been left feeling there is no way to get their views represented adequately in parliament. Supply and demand on the political market are clearly unbalanced.Apart from concerns for the future of the wel-fare state, something else has to be taken into account to understand the current state of affairs in the country: culture. In a survey on the day of the referendum, voters said that the most important motive for their 'no' had to do with Dutch identity. They felt the Dutch were losing power over their own country. The politics of identity does not have much recent history in the Netherlands. Some small, extreme right wing parties made Dutch identity an issue in the 1980s and early 1990s, but they never gained substantial popular support. Pim Fortuyn was the first to do this. But chaos rapidly overcame the party he had established, leaving the new identity-politics bereft. Since then, the question of what it means to be Dutch has occupied public debate in books, on op-ed pages, during interviews and in forum discussions in all sorts ofmedia. These debates have given rise to stricter obligations of immigrants to learn Dutch and acquire knowledge of Dutch society, but have not been translated further into politics. It may be possible to be and feel Dutch in European society or even in a European state, but no one so far has created a model for this.
Néo-fascisme sauce hollandaise? °
L'autre jour, à la Petite Vertu, j'ai qualifié les événements politiques récents néerlandaise de néo-fascistes. Quelques Néerlandais dans le public ont été outrés. Outre le fait que mon analyse s'étend aussi à la France (ce qui ne surprendra personne), il me faut peut-être m'en expliquer...
Historiquement, le fascisme est un mouvement révolutionnaire de droite, une sorte de mélange entre autoritarisme paternel (Lacan aurait dû adorer), nationalisme xénophobe, revanche patronale contre les évolutions sociales d'entre-deux-guerres et sécuritarisme pénaliste (appliquant des lois délirantes votées à la va-vite).
Depuis le crise Fortuyn, la politique néerlandaise a été reprise en main, parfois de manière autoritaire (le coup de main de Balky pour ne pas s'allier aux travaillistes mais rester avec les libéraux qui avaient pourtant perdu les élections reste dans toutes les mémoires), par la nouvelle droite, parfumée de xénophobie et définitevement décidée à privatiser voire démanteler l'Etat-providence.
Ce qui carractérise ce mouvement que je nommerai néo-fasciste par analogie à l'original italien, ce sont:
1. Le pouvoir des plus riches, bien décidés de dépasser l'idéologie partageuse véhiculée par les travaillistes. Moins d'impôts pour les plus riches, remise en cause de la proportionnalité dans l'assurance maladie, privatisation des services aux classes moyennes mais fortes aides pour les services aux plus riches (universités privées, assurances de luxe...)
2. Le démentellement des acquis sociaux et privatisation des services étatiques pour enrichir les grands cartels, comme ceux de l'assurance (mais on continue à nationaliser les cas difficiles et coûteux). On assiste à une mise en place de véritables guildes ultrapuissantes qui juissent d'un oligopole quasi-maffieux (assurances maladies, compagnies téléphoniques et de câble, privatisation de la retraite et de l'assurance chômage...)
3. Criminalisation de la pauvreté, avec, en premières victimes, les minorités ethniques et sexuelles. Et oui, les femmes sont les premières victimes de ce mouvement réactionnaire: elles doivent choisir entre la maternité et une carrière, et sont encouragées à rester chez elles. La police et le système judiciaire, de plus en plus inégalitaire (les Antillais ne peuvent même plus aller aux Pays-bas librement, qui est tout de même leur pays!), se voit affecter les budgets prélevés ailleurs.
4. On utilise l'Islam ou la menace terroriste comme on a utilisé la menace communiste: le peuple se doit d'avoir peur (alors que statistiquement il a plus de chances d'être victime d'une maladie cardio-vasculaire aidée par l'industrie agro-alimentaire ou d'un chauffard blanc et bien chrétien), et les libertés publiques sont restreintes tant que la menace n'est pas éteinte.
5. Les valeurs "nouvelles" que défendent les élites sont en fait des valeurs réactionnaires (une vision de la famille, de la liberté ou de l'identité complètement dépassée), les idéaux sont matérialistes et petit-bourgeois, et les changements qu'ils justifient ressemblent plus à du pillage institutionnel que de véritables réformes.
6. L'athmosphère est viciée à tel point que personne n'ose se rebeller, même à gauche (à part les populistes du SP dont c'est le rôle, mais dont la capacité gouvernementale est nulle). La "crise" est tellement intériorisée qu'il n'y a même plus besoin de milices fascistes pour museler l'intelligentsia ou les minorités: menacer le confort bourgeois des premiers et l'application du "diviser pour régner" entre les seconds suffit à les faire taire. Pédés contre Marocains. Noirs contre Arabes. Femmes contre étrangers. Chrétiens contre barbares. Tout est possible.
La dictature soft dans laquelle est plongée le pays est d'autant plus triste que les Pays-Bas pourraient être l'avant-garde de la démocratie. Mais le peuple est effrayé par son pouvoir potentiel et préfère le remettre à des leaders bien autoritaires, les fonctionnaire ont peur pour leur carrière et les étrangers (surdiplômés, multilingues, présents en masse à Amsterdam) n'ont pas envie de se faire virer.
Quand le peuple a-t-il décidé de se faire castrer? Dites le moi! Si ce n'est pas un mouvement néo-fasciste, qu'est-ce que c'est?
___________________
Jasmine dit: "AGITATEUR VA!!! Je lis chacune de tes kreukreuscopies avec un plaisir et une ferveur sans mélange... Tu es et demeures une de mes références favorites... avec Guy Carlier bien entendu..."
Historiquement, le fascisme est un mouvement révolutionnaire de droite, une sorte de mélange entre autoritarisme paternel (Lacan aurait dû adorer), nationalisme xénophobe, revanche patronale contre les évolutions sociales d'entre-deux-guerres et sécuritarisme pénaliste (appliquant des lois délirantes votées à la va-vite).
Depuis le crise Fortuyn, la politique néerlandaise a été reprise en main, parfois de manière autoritaire (le coup de main de Balky pour ne pas s'allier aux travaillistes mais rester avec les libéraux qui avaient pourtant perdu les élections reste dans toutes les mémoires), par la nouvelle droite, parfumée de xénophobie et définitevement décidée à privatiser voire démanteler l'Etat-providence.
Ce qui carractérise ce mouvement que je nommerai néo-fasciste par analogie à l'original italien, ce sont:
1. Le pouvoir des plus riches, bien décidés de dépasser l'idéologie partageuse véhiculée par les travaillistes. Moins d'impôts pour les plus riches, remise en cause de la proportionnalité dans l'assurance maladie, privatisation des services aux classes moyennes mais fortes aides pour les services aux plus riches (universités privées, assurances de luxe...)
2. Le démentellement des acquis sociaux et privatisation des services étatiques pour enrichir les grands cartels, comme ceux de l'assurance (mais on continue à nationaliser les cas difficiles et coûteux). On assiste à une mise en place de véritables guildes ultrapuissantes qui juissent d'un oligopole quasi-maffieux (assurances maladies, compagnies téléphoniques et de câble, privatisation de la retraite et de l'assurance chômage...)
3. Criminalisation de la pauvreté, avec, en premières victimes, les minorités ethniques et sexuelles. Et oui, les femmes sont les premières victimes de ce mouvement réactionnaire: elles doivent choisir entre la maternité et une carrière, et sont encouragées à rester chez elles. La police et le système judiciaire, de plus en plus inégalitaire (les Antillais ne peuvent même plus aller aux Pays-bas librement, qui est tout de même leur pays!), se voit affecter les budgets prélevés ailleurs.
4. On utilise l'Islam ou la menace terroriste comme on a utilisé la menace communiste: le peuple se doit d'avoir peur (alors que statistiquement il a plus de chances d'être victime d'une maladie cardio-vasculaire aidée par l'industrie agro-alimentaire ou d'un chauffard blanc et bien chrétien), et les libertés publiques sont restreintes tant que la menace n'est pas éteinte.
5. Les valeurs "nouvelles" que défendent les élites sont en fait des valeurs réactionnaires (une vision de la famille, de la liberté ou de l'identité complètement dépassée), les idéaux sont matérialistes et petit-bourgeois, et les changements qu'ils justifient ressemblent plus à du pillage institutionnel que de véritables réformes.
6. L'athmosphère est viciée à tel point que personne n'ose se rebeller, même à gauche (à part les populistes du SP dont c'est le rôle, mais dont la capacité gouvernementale est nulle). La "crise" est tellement intériorisée qu'il n'y a même plus besoin de milices fascistes pour museler l'intelligentsia ou les minorités: menacer le confort bourgeois des premiers et l'application du "diviser pour régner" entre les seconds suffit à les faire taire. Pédés contre Marocains. Noirs contre Arabes. Femmes contre étrangers. Chrétiens contre barbares. Tout est possible.
La dictature soft dans laquelle est plongée le pays est d'autant plus triste que les Pays-Bas pourraient être l'avant-garde de la démocratie. Mais le peuple est effrayé par son pouvoir potentiel et préfère le remettre à des leaders bien autoritaires, les fonctionnaire ont peur pour leur carrière et les étrangers (surdiplômés, multilingues, présents en masse à Amsterdam) n'ont pas envie de se faire virer.
Quand le peuple a-t-il décidé de se faire castrer? Dites le moi! Si ce n'est pas un mouvement néo-fasciste, qu'est-ce que c'est?
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Jasmine dit: "AGITATEUR VA!!! Je lis chacune de tes kreukreuscopies avec un plaisir et une ferveur sans mélange... Tu es et demeures une de mes références favorites... avec Guy Carlier bien entendu..."
dimanche 3 juillet 2005
Verdonk se fait huer °
L'horrible ministre néerlandaise de l'intégration Verdonk (ou plutôt de la désintégration, vu ses positions), vient de se faire huer lors d'une cérémonie d'inauguration d'un monument dédié à l'esclavage à Amsterdam. La droite hurle à l'émeute et accuse le maire d'Amsterdam, Job Cohen, de manquer de fermeté pour empêcher une ministre de se faire exclure d'une manifestation publique.
Honnêtement, outre le fait qu'il en aura fallu du temps à Amsterdam pour finir ce monument (la ville est devenue richissime grâce au commerce triangulaire et à la piraterie maritime), cela ne m'étonne pas beaucoup: l'affreuse ministre a fait en sorte que les non-métropolitains (entendez: les Noirs des îles) aient beaucoup de mal à venir s'établir en métropole. L'idée était de lutter contre la criminalité engendrée par les jeunes Antillais en les cantonnant dans leurs îles lointaines, une rupture massive de la règle de l'égalité de tous les citoyens devant la loi.
PYL (voir http://www.minorites.org) pense que sa politique est digne du Vlaams Belang, et je ne suis pas loin d'être d'accord.
Si j'étais Surinamien ou Antillais, je gueulerais encore plus fort: c'est grâce au travail non-rémunéré de mes ancêtres qu'Amsterdam est devenue aussi belle, et les Pays-Bas aussi riches, et le moins que les Néerlandais puissent faire, c'est d'assurer l'égalité de traitement entre métropolitains et îliens/insulaires, voire même de réparer un petit peu (aide à l'emploi, crèches, etc... en gros tout ce que le gouvernement de Balky est en train de supprimer).
A mon avis la crise n'est pas finie. Les Pays-Bas devraient avoir honte de ce qu'ils ont fait subir dans le passé à ces hommes et ces femmes, et je trouve que loin d'avoir un semblant de remors, la plupart (Verdonk en tête) s'en foutent royalement voire poussent franchement le racisme et le cynisme politique et juridique un peu loin. Ensuite on va parler de manque de normes et valeurs, et de la dégradation du climat social à cause des étrangers...
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Une remarque qui a peu à voir: la plaque du Homomonument, près de la Westerkerk et de la maison d'Anne Frank, est en 3 ou 4 langues (bientôt bien plus d'après ce que j'ai entendu: s'y adjoindront japonais, chinois et arabe). La version française est une folie grammaticale, bourrée de toutes les fautes possibles et imaginables, à tel point que de nombreux touristes français viennent la prendre en photo pour montrer à leurs amis incrédules les possibilités de contre-sens et de confusions rigolotes. J'ai donc décidé de traquer le responsable du monument afin que cet affront linguistique soit réparé... et bien c'est... personne! Personne ne sait qui est responsable, qui se charge de la nouvelle plaque. Napoléon a importé l'administration, mais les néerlandais ont été assez grands pour créer leur propre bureaucratie opaque...
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Commentaire de couhoulinn "Si j'étais Surinamien ou Antillais, je gueulerais encore plus fort: c'est grâce au travail non-rémunéré de mes ancêtres qu'Amsterdam est devenue aussi belle, et les Pays-Bas aussi riches, et le moins que les Néerlandais puissent faire, c'est [...] voire même de réparer un petit peu"
"Les Pays-Bas devraient avoir honte de ce qu'ils ont fait subir dans le passé à ces hommes et ces femmes"
Il est étonnant de savoir que l'hérédité du crime n'existe pas aux Pays-Bas... vous devriez remédier à cela en commençant à aller dans une maternité crier dans les oreilles des bébés néerlandais «esclavagistes!».
Réponse de LC: "Ca c'est de la mauvaise foi, vraiment. Bien sûr que les néerlandais ne sont pas responsables individuellement des crimes de leurs ancêtres, mais cela ne les dégage pas d'une certaine responsabilité collective. Au moins de justice. Ils ont collectivement bénéficié des conséquences économiques du commerce et des trafics réalisés par leurs ancêtres/prédécesseurs, et la situation des Antillais (en métropole comme aux Antilles) est une conséquence directe de ces actions passées.Tout comme je ne suis en rien responsable individuellement de ce qui s'est passé en Algérie, la France comme collectivité héritière d'un Etat, d'infrastructures et de capitaux a une certaine responsabilité vis-à-vis de l'Algérie et des Algériens."
Honnêtement, outre le fait qu'il en aura fallu du temps à Amsterdam pour finir ce monument (la ville est devenue richissime grâce au commerce triangulaire et à la piraterie maritime), cela ne m'étonne pas beaucoup: l'affreuse ministre a fait en sorte que les non-métropolitains (entendez: les Noirs des îles) aient beaucoup de mal à venir s'établir en métropole. L'idée était de lutter contre la criminalité engendrée par les jeunes Antillais en les cantonnant dans leurs îles lointaines, une rupture massive de la règle de l'égalité de tous les citoyens devant la loi.
PYL (voir http://www.minorites.org) pense que sa politique est digne du Vlaams Belang, et je ne suis pas loin d'être d'accord.
Si j'étais Surinamien ou Antillais, je gueulerais encore plus fort: c'est grâce au travail non-rémunéré de mes ancêtres qu'Amsterdam est devenue aussi belle, et les Pays-Bas aussi riches, et le moins que les Néerlandais puissent faire, c'est d'assurer l'égalité de traitement entre métropolitains et îliens/insulaires, voire même de réparer un petit peu (aide à l'emploi, crèches, etc... en gros tout ce que le gouvernement de Balky est en train de supprimer).
A mon avis la crise n'est pas finie. Les Pays-Bas devraient avoir honte de ce qu'ils ont fait subir dans le passé à ces hommes et ces femmes, et je trouve que loin d'avoir un semblant de remors, la plupart (Verdonk en tête) s'en foutent royalement voire poussent franchement le racisme et le cynisme politique et juridique un peu loin. Ensuite on va parler de manque de normes et valeurs, et de la dégradation du climat social à cause des étrangers...
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Une remarque qui a peu à voir: la plaque du Homomonument, près de la Westerkerk et de la maison d'Anne Frank, est en 3 ou 4 langues (bientôt bien plus d'après ce que j'ai entendu: s'y adjoindront japonais, chinois et arabe). La version française est une folie grammaticale, bourrée de toutes les fautes possibles et imaginables, à tel point que de nombreux touristes français viennent la prendre en photo pour montrer à leurs amis incrédules les possibilités de contre-sens et de confusions rigolotes. J'ai donc décidé de traquer le responsable du monument afin que cet affront linguistique soit réparé... et bien c'est... personne! Personne ne sait qui est responsable, qui se charge de la nouvelle plaque. Napoléon a importé l'administration, mais les néerlandais ont été assez grands pour créer leur propre bureaucratie opaque...
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Commentaire de couhoulinn "Si j'étais Surinamien ou Antillais, je gueulerais encore plus fort: c'est grâce au travail non-rémunéré de mes ancêtres qu'Amsterdam est devenue aussi belle, et les Pays-Bas aussi riches, et le moins que les Néerlandais puissent faire, c'est [...] voire même de réparer un petit peu"
"Les Pays-Bas devraient avoir honte de ce qu'ils ont fait subir dans le passé à ces hommes et ces femmes"
Il est étonnant de savoir que l'hérédité du crime n'existe pas aux Pays-Bas... vous devriez remédier à cela en commençant à aller dans une maternité crier dans les oreilles des bébés néerlandais «esclavagistes!».
Réponse de LC: "Ca c'est de la mauvaise foi, vraiment. Bien sûr que les néerlandais ne sont pas responsables individuellement des crimes de leurs ancêtres, mais cela ne les dégage pas d'une certaine responsabilité collective. Au moins de justice. Ils ont collectivement bénéficié des conséquences économiques du commerce et des trafics réalisés par leurs ancêtres/prédécesseurs, et la situation des Antillais (en métropole comme aux Antilles) est une conséquence directe de ces actions passées.Tout comme je ne suis en rien responsable individuellement de ce qui s'est passé en Algérie, la France comme collectivité héritière d'un Etat, d'infrastructures et de capitaux a une certaine responsabilité vis-à-vis de l'Algérie et des Algériens."
A la radio?
Pour faire plaisir à ma mère, j'ai remis quelques uns de ses programmes préférés en ligne grâve à un RadioBlog (donc facile à écouter, même pour ceux qui ont une connection internet assez lente). Au programme (entre autres): les immeubles porcins, les coulisses de l'opéra d'Amsterdam (une visite gérée par Aldo), ou le North Sea Jazz Festival. Je les avais réalisés à Radio Nederland il y a un an ou deux. Bonne écoute...
http://www.laurentchambon.com/radio/
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