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jeudi 2 août 2007

Paris à Vélib

Natasha la Québecoise (son site ici) revient de Paris où elle a rencontré plein de gens bien et m'a parlé du Vélib que je n'ai pas encore vu. Sa vision des choses...



Le temps d’arriver à Paris pour deux journées de repos, le Vélib entamait sa troisième semaine d’existence. Il avait fait les journaux néerlandais, notamment le NRC Handelsblad qui s’est empressé de dire que l’idée venait d’Amsterdam et qui a volontairement omis de rajouter que l’essai amstellodamois d’il y a quelques années fut un énorme échec, car il y en n’avait pas assez à travers la ville. Comme on dit en néerlandais, « l’idée était bonne, mais l’exécution était nulle ».
À Paris, le Vélib est vraiment partout, à tous les 275 mètres, selon les infos officielles. Beaucoup d’endroits pour garer sa voiture ont disparu, mais les gens s’en foutent. Avec leurs petits paniers chic sur le devant, les Parisiens se servent des Vélibs pour faire leurs emplettes et roulent avec assurance, comme si le vélo leur appartenait. Les touristes et les non-initiés, eux, se grattent la tête pour comprendre les instructions en français et restent figés devant ces beaux vélos neufs comme des cadeaux de Noël qu’ils ne savent pas ouvrir. Plusieurs d’entre eux ont eu la chance d’avoir de l’aide des Parisiens qui parlent anglais.
Un soir vers 20 heures, j’ai croisé un camion qui doit ramasser les Vélibs et les déplacer ou les réparer. Au fait, je n’ai pas trop compris, mais j’imagine qu’ils s’occupent de l’entretien. Une copine parisienne m’en parlait comme si ça faisant des années qu’il y en avait. « Je me faisais toujours voler mon vélo même quand j’en avais un super laid, là, j’en ai plus de besoin, » me dit-elle. À Amsterdam aussi, tout le monde se fait voler son vélo et comme des cons, on passe notre temps à en racheter. Moi, j’ai un vélo pliable cher que je ne quitte pas des yeux, mais ce n’est pas toujours pratique pour sortir, je l’admets.
Reste à comprendre comment se servir du Vélib et où acheter un abonnement (dans les pâtisseries et les stations de métros, encore faut savoir lesquelles).
Pour en savoir plus : www.velib.paris.fr