Il fait un temps de merde à Amsterdam. Parfait pour écrire. Mais aussi pour cuisiner un peu. Après des mois de recherche, j'ai réussi à retrouver une mégbouteille de 350 ml de Tabasco™ (vu la consommation qu'on en fait, une petite bouteille ne nous tient pas longtemps) chez Tjin's à côté de chez nous (pas sympa du tout mais bien achalandé). C'est pas une fiole de tarlouze, ça, hein? Trois gouttes sur des pignons et pépins de courges et de tournesol revenus à la poêle avec du sel et de l'huile d'olive: miam miam miam sur la salade!
Un nouveau magasin espagnol a ouvert à la place du magasin ibérique dont les proprios étaient partis à la retraite. Décevant: trop cher, pas assez de produits, et rien de portugais, au grand désespoir de Lewis. Ni marmelada ni haricots blancs, donc.
Aujourd'hui Lewis m'a invité à aller déjeûner à WTC (le centre d'affaire où il travaille, sorte de Défense amstellodamoise, en plus petit). Une copine gouine dont le chien aime jouer avec Martin lui avait dit de passer à la brasserie Pays-Bas, où elle cuisine le vendredi. Un peu cher (la crème brûlée à 11 € c'est un peu too much), mais elle nous a fait des fagottini fourrés à la pomme de terre nouvelle et aux poireaux avec un sauce au bouillon. J'avais un peu peur, mais ça c'est révélé non seulement délicieux, mais aussi doté d'un arrière-goût vraiment exquis. Romarin ou thym, je confonds toujours. Mais très aérien et parfumé.
En plus, à part quelques problèmes d'accents circonflexes et de tirets manquants, la carte n'avait aucune faute d'orthographe dans les noms français. C'est assez rare pour être souligné. Et puis, entre les ouvriers musclés et les hommes d'affaires en costard, la vue n'était pas déplaisante...
