Mardi je suis allé tout seul à Pretoria, car Didier devait appeler quelqu’un d’important pour une interview. Je suis allé à la réception de l’hôtel en le demandant quand partait le prochain train pour Pretoria. Regard amusé « un train ? » Ben, oui, on a vu une gare et des trains, il doit bien en avoir qui vont à Pretoria, non ? « Je ne sais pas, je n’ai jamais pris le train. » Elle part demander à ses collègues… « Personne n’a jamais pris le train ici, c’est bien trop dangereux. Ils sont attaqués régulièrement, et de toute façons les gares ne sont pas sûres du tout. »
Finalement je suis allé en taxi avec un Zoulou supersympa qui m’a expliqué la grammaire zouloue et xhosa (le clic s’écrit « q »).
Pretoria est une ville presqu’aussi laide que Jo’burg. On m’a raconté que c’était une jolie ville de style colonial qui a été rasée pendant les années 1960 au nom de la modernité. On dirait une espèce de Rotterdam décrépi avec des grilles partout, avec quelques immeubles bruns très laids plantés ça et là.
Pour le reste, entretien avec quelqu’un d’Out Pretoria. Je croyais que c’était une lesbienne vraiment superbutch, et en fait c’était un mec supergentil, Jay (en photo). On a parlé des Townships, du mariage, de l’émancipation. Ensuite entretien avec un boer qui tient un restaurant. J’en reparlerai…