Je viens de lire le blogue du psychiatre Serge Hefez sur le site de Libération (lien du message) sur le cas des pervers narcissiques. Cela décrit assez bien la personnalité qu'un certain Nicolas Sarkozy, notre nouveau président bien-aimé, affiche en public. Je cite quelques situations cliniques que je trouve assez impressionantes:
• Le déni : «La France n’a jamais commis de génocide», en France, on a rien fait, la collaboration n’a pas existé, donc nous n’avons pas besoin de repentance (et on tue en même temps le Père en détruisant le remarquable travail de mémoire accompli par son prédécesseur).
• La diffamation sans y toucher : «ON égorge des moutons dans les baignoires », le ON anonyme du mépris et du colonialisme.
• Frapper l’autre d’inexistence pour le mépriser et le déstabiliser : je ne regarde pas mon adversaire au cours d’un débat, je dis «elle» en regardant un témoin.
• La jouissance du sous-entendu : « Je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas». Ce qu’on pense tout bas, ce n’est en général pas très beau, et justement, on ne le dit pas. Ou «en France, on ne peut pas dire les choses» : par exemple, les nègres nous emmerdent, foutons les dehors…
• Provoquer la sidération et l’adhésion de l’entourage en le confrontant à l’horreur absolue : par exemple parler longuement du calvaire de la mère de Sohane pour faire passer une loi sur la récidive.
• Etre mégalomane, ne pas supporter le moindre accro à sa propre image : faire virer un grand patron de presse pour avoir été montré sous les traits ridicules du cocu.
• Enfance : venger une mère abandonnée qu’on ne quitte qu’à l’âge de 28 ans.
• Amour de la traîtrise : prendre pour porte-parole celui qui a trahi et calomnié son propre camp…
Au regard de ce qui m'est arrivé ces derniers mois, lorsque j'ai été attaqué, calomnié et menacé par des gens (pour une certaine fête dont j'ai décidé de ne plus parler) pour qui seul leur pouvoir et leur désir comptaient, je commence à comprendre que ce profil psychiatrique se rencontre assez souvent. Chez un chef vraiment méchant et manipulateur, chez des parents abusifs, chez des politiciens dérangés (on a parlé d'Ayaan Hirsi Ali comme d'une personalité borderline, je me demande si le terme "perverse narcissique" s'applique à elle ou pas).
Quelque part ça me rassure: ces mensonges et plans compliqués pour me forcer à exécuter leurs quatre volontés n'étaient pas normaux. C'est bien de signe d'un esprit malade. Je commençais à douter, me dire que j'étais vraiment crétin et qu'être en politique signifiait que tous les coups étaient permis.
Allez, il est temps de passer à autre chose. Il faut savoir se couper des personnalités toxiques, et j'ai bien l'intention de le faire.