Alors que le conseil municipal d'Arnhem refuse d'autoriser l'ouverture d'un sauna gay au motif qu'il s'agit d'un "établissement sexuel" (les bordels sont soumis à une législation spéciale), les centristes du D66 appellent les homos à manifester par centaines pour défendre leur droit au sexe. Jan de Wit, élu D66, déclare qu'il ne s'agit pas d'un bordel, puisqu'on n'y paye pas en échange de sexe: "Les homos ont tellement peu d'occasions d'avoir des contacts érotiques par ailleurs." "Nous voulons un ville moderne qui encourage le secteur créatif. Les homos sont une partie important de ce secteur. Arnhem procède de manière arriérée avec ces gens."
L'hebdomadaire ultra-conservateur Elsevier en profite pour réagir au très racoleur programme télévisé "Undercover in Nederland", diffusé sur SBS6, où un "journaliste" va avec une caméra cachés dans les zones de dragues du pays: "pourquoi les homos ne prennent-ils pas une chambre d'hôtel?". "On dirait que les minorités ont désormais plus de droits que la majorité dans ce pays".
Après les tentatives des partis politiques de capter des électeurs homos à coup de zone de drague protégée et d'interdiction de l'homophobie, la nouvelle mode semble être la chasse aux voix homophobes.
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