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lundi 4 décembre 2006

En vieilissant on vire à droite, tu m'étonnes

Le gouvernement n'est tjours pas formé, mais les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas. Marijnissen est intraitable sur tout, mais le lendemain mets de l'eau dans son vin. Verdonk attaque Rutte et veut le VVD pour elle toute seule. Le lendemain, on fait comme si c'était pour rire. Toute le monde crache sur Wouter Bos, mais le lendemain il est reconduit dans sa fonction de leader du parti travailliste.
On se croirait dans un soap brésilien, avec des retournements aussi absurdes qu'hilarants avant la fin de chaque épisode...

Entretemps, j'ai trouvé dans la presse néerlandaise quelque chose sur celui qui avait tout fait pour saboter ma thèse (pour des raisons encore un peu mystérieuses, si ce n'est sa haine de mon directeur de thèse), qui est considéré (à tort, selon moi, mais dans ce coup je ne suis pas objectif du tout) comme un des grands intellos du parti travailliste et qui vote désormais Balky, je nomme Jos de Beus.
Beurk.

Dans la presse néerlandaise:
HP/De Tijd présente les nouveaux députés du parti de Wilders - "une secte dévouée à cent pour cent au chef de file" - et publie une interview Jos de Beus, un ancien idéologue du PvdA qui a voté pour Balkenende, bien qu’il soit toujours social-démocrate. "Cela fait trois ans que Bos est à la barre et le parti en tant que tel n’existe plus", affirme De Beus. Le PvdA est devenu un "mouvement Bos", "les intellectuels ont quitté le parti et ont rejoint le Partij voor de Dieren."
Jos de Beus prend aussi la parole dans Vrij Nederland, où il discerne surtout dans le résultat des élections le début d’une vague conservatrice. "Avec Balkenende, Marijnissen et Wilders le style de vie des années soixante quitte la scène." Ces trois figures, selon l’universitaire d’Amsterdam, incarnent le conservatisme et expriment le besoin de brider une liberté qui a mené à toutes sortes d’excès.
Ben ouais, parle pour toi, affreux Jojo!
Lien: http://www.ambafrance.nl/article.php?id_article=7954