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vendredi 12 mai 2006

Ironie suprême

"Si Rita Verdonk avait été ministre de l’Immigration en 1992, elle n’aurait jamais admis Ayaan Hirsi Ali aux Pays-Bas", relève le Volkskrant (p.3). "C’est ce que Hirsi Ali s’est fait dire lorsqu’en pleine affaire Taïda Pasic, la jeune réfugiée kosovare, elle a avoué à Verdonk qu’elle aussi avait menti sur ses antécédents.""C’est ce que Hirsi Ali a dit durant le programme télévisé Zembla, qui s’est longuement étendu jeudi sur les circonstances dans lesquelles la députée VVD est arrivée aux Pays-Bas. Pour pouvoir y rester, Hirsi Ali a inventé des antécédents en 1992 : elle a menti sur son âge et son nom (elle s’appelle Hirsi Magan) et raconté qu’elle venait directement de Somalie, en proie à une guerre civile. Or Hirsi Ali, qui avait 22 ans à l’époque, avait le statut de réfugié au Kenya, pays sûr, depuis dix ans."
"Hirsi Ali a confessé ses mensonges à la direction du VVD en adhérant à ce parti. Mais selon Zembla, elle a davantage menti sur son passé qu’elle ne l’a reconnu jusqu’à présent" (également Trouw p.3, De Telegraaf p.3). L’Algemeen Dagblad (p.2) précise que, selon le député Hilbrand Nawijn, qui était directeur du Service d’immigration et de naturalisation (IND) à l’époque, Ayaan Hirsi Ali met en jeu son permis de séjour et sa nationalité néerlandaise.
http://www.ambafrance-nl.org/article.php?id_article=7226