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La proposition du D66 fait partie d’une révision de loi plus large : « jusqu’à maintenant, les enfants portent automatiquement le nom de leur père et c’est en contradiction avec le traité sur les femmes des Nations unies comme le traité des Droits de l’Homme. C’est pourquoi le D66 veut une solution qui soit neutre du point de vue du genre et pense que les parents doivent pouvoir choisir. Si les parents ne veulent pas choisir, ou s’ils ne sont pas d’accord entre eux, les deux noms seront utilisés, dans l’ordre alphabétique. »
Van der Laan repousse les arguments de complexité administrative : « que tout le monde dans une famille ait le même nom n’est plus si évident dans la pratique du XXIème siècle. De par des circonstances différentes de la vie familiale moderne, il n’est pas inhabituel d’avoir plusieurs membres d’une famille avec des noms différents. Pour l’état civil comme les administrations communales, ce n’a jamais été un problème ».
Le D66 n’est pas encore assuré du soutien de la majorité de la Chambre.