Maintenant que l'Union européenne a admis la Turquie et la coratie pour les pourparler d'adhésion, le COC (CGL néerlandais) veut que le Parlement européen et que les leaders politiques donnent des garanties quand à la position des gays. Le COC rappelle que l'association homo KAOS KG est toujours menacée par le vice-gouverneur d'Ankara. Un point important des négociations est le respect des droits de l'homme, mais comme le rappelle Frank van Dalen, président du COC, "sur le papier beaucoup de choses sont résolvables. Mais ce qui nous intéresse c'est la manière dont la Turquie traite cela en pratique."
"Le ministre de l'intérieur turc a garanti la reconnaissance de KAOS KG mais dans les faits c'est à un niveau inférieur que cela bloque. Selahattin Ekremoglu, vice-gouverneur d'Ankara, a demandé à un juge d'interdire l'association pour infraction des lois relatives aux moeurs. Le ministre se décharge ainsi du sale boulot" raconte Frank van Dalen. "La bureaucratie étatique se fait beaucoup de soucis quand au viol du dernier tabou turc, l'homosexualité" déclare Ali Erol, de KAOS KG. "La loi nous autorise à exister, mais il y a apparemment une différence entre la loi et la manière dont elle est appliquée."
Le COC demande donc aux leaders européens de rappeler aux nouveaux candidats que les droits des homosexuels n'est pas négociable et de ne pas se laisser aveugler par des lois qui ne sont jamais appliquées. Le COC, comme d'autres organisations gays européennes, a par ailleurs envoyé un message de protestation directement aux autorités turques.