jeudi 25 octobre 2007
Informer en beauté
Amsterdam a une image officielle contrôlée au millimètre par des designers payés à grands frais. Ainsi, les fonctionnaires qui éditent des documents sont obligés de respecter une charte graphique très contraignante mais qui est en même temps très bien conçue et qui fait l'admiration de nos voisins.
Apparement, cela ne s'applique pas à mon arrondissement, où la campagne pour un Oud Zuid propre ("trop beau pour être sale") s'est entichée d'un sac poubelle sympa mais vraiment trop ringard. Je ne suis pas un expert du graphisme mais je peux vous assurer que Pierre Marly ou Geneviève Gauckler vomiraient s'ils voyaient notre mascotte. Dans un des endroits où la densité de graphistes et de designers est probablement une des plus élevées d'Occident, avoir une telle campagne est une faute non seulement esthétique, mais aussi politique majeure.